"De leur temps (2)" Collections privées au Musée de Grenoble (jusqu'au 16 septembre 07),
J'ai été agréablement surprise par cette exposition axée sur les acquisitions de 70 collectionneurs français privés au cours de ces 3 dernières années.
Surprise car je connaissais à Grenoble le Magasin et pas le Musée de Grenoble qui jouit pourtant de très beaux volumes, d'une belle vue sur le fleuve et d'un directeur eminemment sympathique. Surprise, car il m'a semblé que les collectionneurs ont d'avantage joué le jeu que la fois précédente en prêtant de vraies belles pièces . Et l'adage typiquement français "pour vivre heureux , vivons caché" devient de ce fait moins vrai !
Qu'en ai je retenu :
- une surprenant installation vidéo de l'allemande Maike Frees projetée sur des boîtes en carton dessinées;
- le Moucharabieh fait avec des menottes de Kader Attia
Surprise car je connaissais à Grenoble le Magasin et pas le Musée de Grenoble qui jouit pourtant de très beaux volumes, d'une belle vue sur le fleuve et d'un directeur eminemment sympathique. Surprise, car il m'a semblé que les collectionneurs ont d'avantage joué le jeu que la fois précédente en prêtant de vraies belles pièces . Et l'adage typiquement français "pour vivre heureux , vivons caché" devient de ce fait moins vrai !
Qu'en ai je retenu :
- une surprenant installation vidéo de l'allemande Maike Frees projetée sur des boîtes en carton dessinées;
- le Moucharabieh fait avec des menottes de Kader Attia
- le Letter Man Dream Object de Jim Shaw , qui pourrait être un passe muraille tout droit sorti d'une nouvelle de Marcel Aymé.
- un trés beau lion de Xavier Veilhan (comme je n'avais pas du tout aimé la scénographie qu'il avait conçue pour la Force de l'art , ni même des dernières sculptures que j'ai pu voir, il est intéressant de voir qu'effectivement il a réalisé précédemment de belles pièces ).
- les toiles mystérieuses d'Adam Adach
- la peinture sur bois de l'allemand Jens Wolf
Le cheminement à travers ces oeuvres est agréable malgré leur grande diversité; et ce grâce à un regroupement par petites salles , comme autant de pièces d'appartements, qui les rend à fois lisibles et vivantes. Au final, cette exposition coorganisée par l'ADIAF (associatation de collectionneurs d'art contemporains) non contente de montrer la vitalité des collections privées françaises, a su trouvé ses marques par rapport à une première édition plus "terne" il y a 3 ans à Tourcoing, on attend donc avec impatience le cru 2009 !
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