Biennale du Design St Etienne (1)
Les choses ont bien évolué depuis ma dernière visite à St Etienne il ya 4 ans. D'une foire "estudiantine" installée dans un parc des expositions banal et un peu froid, on passe à des expositions scénographiées par des designers et chercheurs connus internationalement (Ron Arad, Matali Crasset ...) dans les anciennes manufactures stéphanoises. A partir de ses friches industrielles et anciens bassins miniers, St Etienne compte faire un laboratoire experimental des nouvelles pratiques du design au sens large : urbanisme, développement durable, assemblage génétique, mode vestimentaire, outils domestiques ....). On ne peut qu'encourager cette volonté originale et cette énergie à aller de l'avant dans ce paysage pour l'instant encore un peu triste.
Face à la richesse des propositions lors de cette Biennale, j'ai commencé par flâner dans l'espace bien agencé "Cohabitations", proposé par Matali Crasset. J'ai particulièrement aimé découvrir les collections venant du monde entier de porte-bébé en tissu multicolores (par Mathilde Brétillot) ou de râpes (collection de Mr Michel Duport) montrant l'ingéniosité des traditions populaires.
Toujours dans le registre les objets de notre quotidien : "Jap Gap" montre les objets de designers japonais travaillant hors de chez eux, et notament les très beaux poufs de Kazahiko Tomita. (cf photo)
Et puis un peu plus loin je suis intriguée par le studio de musique léger et nomade Frikiywa pour enregistrer et produire une belle musique métisse entre sonorités traditionelles d'Afrique et electronique jazz de Frédéric Galliano. A découvrir vraiment !
J'ai retenu aussi l' allemand "Relationchip" qui propose un réseau d'échange de vêtements et de customisation, avec une puce électronique retraçant l'historique de ses propriétaires
le labo Synthetix lui propose de faire des protypes.
Et puis je finis par la pièce qui rend hommage à Thierry Kazazian dont le travail pour un dévéloppement durable et sexy continue d'être une source d'inspiration pour beaucoup.
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