Quoi de neuf dans la vidéo/film d'artistes ?
Après quelques déboires informatiques, me revoici sur les prompteurs ;;;mais c'est pas grâce à l'efficacité du sav Dell, plus d'un mois pour réparer mon ordinateur contre 5 jours prévu au contrat ! Bref !
Deux magnifiques expositions à découvrir autour du thème de l'identité et de la violence identitaire mais construits dans des univers émotionnels et oniriques très forts. Il s'agit de la rétrospective de l'artiste finlandaise Aija Lisa Ahtila au Jeu de Paume (petite photo) jusqu'au 30 Mars et des derniers films de l'iranienne Shirin Neshat à la galerie Jérôme de Noirmont. (grande photo)
Ahtila définit ses oeuvres comme des "drames humains" , livrés sans jugement de valeurs, mais dans leur enchaînement déconcertant. Avec des histoires assez intimes elle arrive pourtant à toucher à l'universel . Ses mises en scène sont très sophistiquées, souvent avec de grands écrans multiples, sur les différents murs de la pièce , que notre regard ne peut justement appréhender en même temps : quelque chose nous échappe. Ainsi elle nous donne à sentir les différents niveaux d' intérprétations d'une histoire, refusant ainsi une linéarité ou une vérité. Mes films préférés :
- "Where is Where", 2008, installation HD 6 écrans. 2 enfants algériens décident de tuer un de de leur camarade français en réaction à des atrocités commises par des adultes français qui décimèrent la population masculine algérienne d'un village. Boulversant et encore terriblement d'actualité.
- "The hour of prayer", 2005, installation DVD, 4 écrans.
- "Where is Where", 2008, installation HD 6 écrans. 2 enfants algériens décident de tuer un de de leur camarade français en réaction à des atrocités commises par des adultes français qui décimèrent la population masculine algérienne d'un village. Boulversant et encore terriblement d'actualité.
- "The hour of prayer", 2005, installation DVD, 4 écrans.
Derrière la mort du chien de l'artiste, c'est le thème de la mort d'un proche et du deuil qui est ici abordée. Cela se déroule entre les neiges de Central Park et le Bénin avec ses coqs. C'est très sensible, juste et réconfortant à sa manière. A voir et ecouter 2 fois au moins.
Shirin Neshat à la Galerie de Noirmont
Depuis 2003, le travail de Shirin Neshat s'inspire du roman "Women without Men" de l'iranienne Shahrnush Parsipier, qui entrecroise la vie de 5 femmes iraniennes à Téhéran pendant le coup d'état de1953 lancé par la CIA pour réinstaller la famille du Shah. Ls 2 nouvelles vidéos, créees en 2008, pour cette exposition s'intitulent "Munis" et "Faezh". La première est une femme qui "vole " au secours d'un activiste qui meurt devant elle. Tout 2 sont allongés côte à côte, couple improbable et apaisé que la mort ne semble pas séparer.
Depuis 2003, le travail de Shirin Neshat s'inspire du roman "Women without Men" de l'iranienne Shahrnush Parsipier, qui entrecroise la vie de 5 femmes iraniennes à Téhéran pendant le coup d'état de1953 lancé par la CIA pour réinstaller la famille du Shah. Ls 2 nouvelles vidéos, créees en 2008, pour cette exposition s'intitulent "Munis" et "Faezh". La première est une femme qui "vole " au secours d'un activiste qui meurt devant elle. Tout 2 sont allongés côte à côte, couple improbable et apaisé que la mort ne semble pas séparer.
La seconde est une jeune femme très perturbée (a t elle été violée ?) qui est hantée par des visions de femme voilée dans la fôret ...là encore le récit n'est pas linéaire, c'est un feuilletage entre moments de vie et échappées oniriques.
Enfin au rdch, des portraits photos représentant des hommes et des femmes iraniens dans les annes 50s, rehaussés de calligraphie Farsi, certains semblant juste sortis des films.