24 octobre 2007

Fiac 2007 (Grand Palais)






Que dire de cette Fiac 2007 ? De bonne facture (sans mauvais jeu de mot ;o), même si au global peu d'enthousiasme ébouriffant, de coup de coeur dévastateur, une cuvée assez couette/plumes/oreiller ! A noter que les anglosaxons, eux, ont a-do-ré, rapport à la Frieze décévante cette année. Et que finalement la satisfaction et le retour d'acheteurs étrangers est déjà une excellente chose.
le Grand Palais reste à mon avis le plus élegant, même si cela peut facilement vous en couter les 2 bras; voici avec un peu de recul, ce que j'en ai retenu :
- le fauteuil de Ron Arad, galerie Dowtown, édité à 30 exemplaires. (110 000 €). photo n°4.
- une superbe peinture /carré noir de Martin Barré chez Nathalie Obadia, ( 110 000 €)
- le chien en nouille chinoise rose de Michel Blazy, galerie Art Concept (10 000 €, car il pourrit avec le temps, mais vous avez le kit pour le refaire :o) photo n°5.
- un dessin de Tatiana trouvé, lauréate du Prix Marcel Duchamp 2007, chez Perrotin . (8 000 €)
- une sculpture de Michel François chez Carlier et Gebauer (110 000 €). photo N°2
- les aquarelles de Hans Op de Beek chez Xavier Hufkens. photo n°1
- une peinture de Miachel Landy chez Thomas Dane (37 000 €). photo n°3.
- une sculpture de Javier Perez chez Claudine Papillon (45 000 €)

Après ce premier tour de chauffe, je suis donc partie en quête d'oeuvres plus accessibles sur les autres salons satellites. A suivre dans mon prochain billet.

21 octobre 2007

Fiac / Sculptures au Jardin des tuileries (jusqu'au 22 octobre)








En attendant plus de commentaires sur cette édition de la FIAC, quelques photos pour vous donner envie d'aller vous promener aux jardins des Tuileries, entre la vingtaine de sculptures installées pendant la FIAC dont celles de Claude Lévêque, de Miguel Barcelo etc ...

14 octobre 2007

Courbet au Grand Palais (Jusqu'au 28 janv 2008)


Courbet, l'artiste le plus connu de son époque, nous répète-t-on. A mon sens, davantage par son goût de la provocation, que par son talent indéniable mais loin de le placer comme le plus grand artiste du XIX ème siècle. Certes, le personnage est fascinant surtout par l'évolution qu'il va apporter au statut d'artiste. Il choisira lui même ses sujets, refusant par là le diktat de l'Académie et sa hierarchie des genres. A la peinture historique, il préférera les autoportraits, les portraits de gens de sa Franche Comté natale, les corps de femmes, les paysages ou les natures mortes. Une fois , certaines de ses peintures seront refusées au Salon. Il en profitera pour organiser une des premières expositions personnelles à entrée payante, plaçant ainsi l'artiste au centre du système, comme il le peint d'ailleurs dans "L'atelier du peintre". Ainsi il jouera du scandale pour se faire connaître, précédant ainsi une longue lignée d'artistes de Duchamp à Buren. Pour autant ses toiles m'apparaissent inégales. Le mouvement ne semble pas être son élément : dans les scénes de chasse, les cerfs courent bizzarement les quatre pattes en l'air, les mers se déchaînent sur un horizon curieusement rectiligne, avec des nuages empatés bien loin de ceux de Turner.
En revanche quand il s'agit de matière "sensuelle" , de portraits , de natures mortes, de femmes alanguies, de paysages calmes; alors il est dans son talent donnant " à sentir la chair" comme il se plaisait à le revendiquer. Evidemment on contemplera "L'origine du monde". Elle est présentée ici pour la première fois avec les 2 caches derrière Lacan la plaçait dans son cabinet ; il s'agit d'un paysage bien sage et d'un dessin de Masson reprenant de manière elliptique les contours de l'original de Courbet. A noter aussi les belles photographies, contemporaines de l'artiste qui l'ont probablement inspiré , notamment celles de bords de mer, nous montrant un Palavas les flots totalement sauvage ...

12 octobre 2007

Nuits Blanches 2007




J'ai hésité à écrire car je suis un peu déçue par cette édition des Nuits Blanches 2007, alors que j'avais beaucoup aimé les 2 précedentes éditions. Parce que même en ayant usé mes semelles depuis le marais jusqu'à St Lazare/pont Cardinet. finalement je n'ai pas retenu grand chose de ce grand show multimedia.
Pour autant j'ai envie d'encourager ce genre d'intiative : de mettre de l'art dans la vie et vice versa, mais là c'est comme un soufflé qui ne monte pas, ou alors il y a trop de vide dedans ... Comme dirait Souchon " Putain ca penche, on sent le vide à travers les planches".
Quelques photos de ce que j'ai bien aimé (mais je connaissais déjà) :
- l'installation interactive de Laurent Saksik ou l'on joue avec le mouvement de son corps interceptant un rayon de lumière.
- les installations vidéos de Frédéric Lecomte, découpages et remontages poétiques.